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Lalettrine.com

Anne-Sophie Demonchy
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6 janvier 2007 6 06 /01 /janvier /2007 19:28

    L’information, parue dans Le monde, est reprise par le site de Livres Hebdos. Plusieurs éditeurs ont signé un accord avec Amazon pour que le site de vente en ligne puisse offrir la possibilité à l’internaute de faire des recherches à l’intérieur d’un livre. En clair, l’internaute pourra désormais feuilleter virtuellement un livre avant de l’acheter. Alors qu’on pourrait considérer cet accord comme un pas en avant vers la modernisation de la vente de livres, de nombreux libraires se sont plaints et ont désigné comme principaux fautifs, les éditeurs, qui seraient prêts à tout pour vendre leurs livres.

        Ce mouvement de contestation révèle le caractère précaire de la profession de libraire. Les librairies traditionnelles sont de plus en plus concurrencées par les grandes surfaces et les sites comme Amazon ou Fnac.com. En permettant à l’internaute de feuilleter le livre, Amazon, site de vente en ligne, devient peu à peu une vraie librairie virtuelle. Pour les livres, on ne peut que s’en féliciter. Mais cette innovation ne signifie pas la fin des librairies. D’abord parce qu’Amazon ne pourra jamais remplacer les conseils du libraire, ensuite, parce que le monde virtuel d’Internet reste virtuel justement. Le contact du livre, le plaisir de feuilleter et de tourner des pages avant l’achat sont impossibles sur le net. Alors bien évidemment, le marché n’est pas extensible. Quand Amazon vend davantage de livres, il y a fort à parier que les libraires en vendent moins. Mais à charge pour eux de renouveler leur métier, leur approche et d’être présents sur le net tout en conservant leur librairie.

Librairies et sites de vente en ligne doivent pouvoir coexister, pour le plus grand plaisir des lecteurs.

 

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commentaires

B
Je trouve cette polémique ridicule. En fait, Internet est un outil qui permet d'accéder rapidement aux infos. Cela rend service. Les librairies permettent d'acheter. C'est parfait ainsi : Internet quand on est pressé ou que l'on habite dans des coins retirés et les librairies lorsqu'on veut flâner !
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N
Bonjour Anne-Sophie,<br /> Je viens de lire ton post sur la bataille des libraires contre Amazon. Personnellement, je pense que c'est une très bonne initiative que de pouvoir lire des extraits sur Internet. Il faut aussi penser aux personnes qui vivent loin des centres villes ou qui ne peuvent se déplacer. Eux aussi ont le droit de juger de la qualité d'un écrit avant achat. Actuellement, tout le monde à sa place partout. Il suffit de savoir se positionner et trouver un filon, même si cela est difficile et jamais gagné d'avance. Personnellement, il m'arrive d'acheter en librairie des livres vus sur Intenet et inversement. L'acheteur devient nomade par choix et par goût. Aux vendeurs de les capter.
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C
Tes billets sont vraiment toujours très intéressants Anne-Sophie, et instructifs, je ne sais qu'en penser, de toutes façons on ne peut pas lutter contre le "progrès", de moins en moins de petits commerces, et de petites librairies mais de moins en moins d'argent aussi pour acheter les livres... Mais c'est un autre débat. Heureusement il reste les bibliothèques.
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A
Merci Clochette !Amazon ne règle pas le problème de notre budget... Sauf si l'on souhaite acheter des bouquins d'occasion. J'ai d'ailleurs fait un billet fin octobre sur les livres d'occas'chez Gibert. Ca peut être un bon filon pour acheter à moitié prix les romans fraîchement publiés et revendus par les journalistes.
M
Ce nouveau pas franchit par les librairies virtuelles ne m'empêchera pas de continuer à flaner dans les librairies dignes de ce nom. Je n'utilise amazon ou alapage que pour les livres que je ne trouve pas en libraire. Pour les autres, j'aime trop flaner parmi les livres pour m'en passer.
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A
Moi aussi, j'aime beaucoup flâner dans les librairies, feuilleter les livres, bavarder avec les commerçants, demander des conseils, des avis ou échanger des points de vue. Ca Amazon ne saurait le faire. C'est un autre service, purement commercial.
bon, premier comentaire bouffé par internet... donc je recommence! amazon donne en effet accès au livre, mais uniquement au premier chapitre. du moins la derninière fois que j'ai regardé. <br /> je rejoins clem sur son approche de la "consommation" de livres sur internet. j'y achète les livres que je ne trouve pas ailleurs et les livres en anglais.
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