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Lalettrine.com

Anne-Sophie Demonchy
Des livres, des films, des expos et bien plus encore...

 

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 22:57

hors serie le mondeComme nombre d’entre vous, j’imagine, Philip Roth fait partie, pour moi, des grands écrivains contemporains. Quasi chaque sortie de ses romans est un événement. J’ai découvert Philip Roth grâce à Portnoy et son complexe. Ce qui m’avait, à l’époque, aussitôt conquis, c’était son humour. J’avais rarement autant ri en lisant un auteur dit « sérieux ». Par la suite, j’ai lu ses autres grands romans et ai été particulièrement fascinée par sa « trilogie américaine ».

 

Et puis, en octobre 2012, une nouvelle à la fois incroyable, et en même temps logique, Philip Roth a annoncé qu’il arrêtait d'écrire. A 80 ans, il a décide de prendre sa retraite. Aussi, plutôt que de lui faire un éloge funèbre plus tard, Le Monde a préféré lui consacrer son Hors-série « Une vie, une œuvre ».

 

Le magazine est très alléchant. On y retrouve bien sûr, et pour commencer, un portrait de l’auteur. On y apprend d’ailleurs que l’auteur de la biographie de John Cheever, Blake Bailey, avait eu l’autorisation de Philip Roth de se pencher sur sa vie. Mais attention, l’écrivain ne lui laisse pas carte blanche. Il affirme vouloir profiter de sa « retraite » pour guider le biographe, relire tous ses livres, du plus récent au plus ancien, fouiller dans ses archives pour trouver des documents intéressants, des photos… Blake Bailey, devant l’ampleur de la tâche a déjà annoncé que la rédaction l’occuperait les dix prochaines années à venir. Effectivement, il sera bien compliqué, en s’appuyant sur les œuvres de Roth, de démêler le vrai du faux et se retrouver parmi les doubles de l’auteur dont le fameux Nathan Zuckerman.

 

Pour se familiariser davantage avec Philip Roth, Le Monde offre de larges extraits de romans, tous précédés d’une préface permettant de resituer le passage dans l’œuvre : Portnoy et son complexe, L’écrivain fantôme, La Leçon d’anatomie, Patrimoine, etc. C’est une partie qui m’a beaucoup plus, car elle permet de voir l’évolution de l’écriture de Roth, et si, comme moi, vous lisez d’une traite la revue, cela permet de retrouver immédiatement les différentes références que fait Josyane Savigneau tout au long de ses articles.

 

La troisième partie est réservée à un grand entretien avec Philip Roth sur les raisons qui l’ont conduit à arrêter d’écrire et sa vie à présent. Sachez que l’auteur relit les classiques qui ont enchanté sa jeunesse, ses propres romans aussi, comme indiqué plus haut. Dans cet entretien, Philip Roth dresse le bilan de son œuvre mais aussi de sa vie. Cette partie est assez nostalgique mais aussi lucide. Elle permet de mieux comprendre ses motivations, son projet littéraire à présent achevé.

 

Une autre partie est consacrée aux auteurs qui rendent hommage à Philip Roth. J’ai particulièrement apprécié celui de Saul Bellow qui analyse finement le roman Goodbye, Colombus et celui d’Annie Ernaux qui explique pourquoi elle a « toujours envie de lire » Roth. Je me suis reconnue dans ses propos.

 

C’est un Hors-série du Monde très complet, riche d’extraits, d’articles et de photos sur Roth. Il restera en kiosque encore un mois, et c’est typiquement le genre de revue que l’on a envie de lire puis de garder pour mieux approfondir ses lectures de Philip Roth.

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 16:04

mathias-malzieu-l-homme-volcan.jpgÀ vous, je peux bien le dire, je ne suis pas ce que l’on pourrait appeler une geek. Certes, j’ai une liseuse, offerte gracieusement par Sony pour me permettre de chroniquer des ebooks pour son compte. Certes, j’ai acquis un Iphone sur lequel je twitte et lis la presse. Mais peut-on dire pour autant que je suis une geek ? Certainement pas ! Le langage informatique, les avancées technologiques, tout cela m’est complètement étranger.

 

Pourtant, aujourd’hui, j’ai presque eu la révélation ! On m’a parlé de livre numérique mais en me donnant véritablement envie de m’y intéresser. Qui est à l’origine de ce petit pas vers le numérique ? Samuel Petit, co-fondateur de la start-up, Actialuna, avec Denis Lefebvre. Celui-ci m’a démontré que l’on pouvait faire du numérique et prêter toujours autant d’attention non seulement à la qualité du texte, mais surtout à la typographie, aux illustrations… Actialuna est en effet une société spécialisée en design éditorial pour le livre numérique.

 

Ce matin, donc, j’étais invitée par les éditions Flammarion et Actialuna à la présentation de leur première fiction numérique : L’homme Volcan de Mathias Malzieu. Il s’agit d’une nouvelle qui mêle les genres mais que je classerai bien du côté de la fantasy, pour le côté retour vers le monde enfantin avec le surgissement de personnages merveilleux comme la fée clochette.

 

D’emblée, ce qui m’a intéressée dans cette présentation, c’est que l’auteur comme Samuel Petit ont mis l’accent sur l’envie de faire un livre. Un beau livre, « un livre magique avec des images qui en sortent et bougent » (Mathias Malzieu). L’histoire est celle d’un petit garçon, passionné de volcans, si téméraire qu’il tombe dans un cratère et meurt. Pourtant, brûlé, décharné, il revient cinq ans plus tard hanter sa sœur qui souhaite le guérir à l’aide de remèdes bien personnels (recettes à base de pâte à crêpes notamment). On est dans un univers à la fois féérique et complètement décalé.

 

Le choix de ce premier projet numérique pour Actialuna n’est pas anodin : Mathias Malzieu est non seulement auteur mais surtout chanteur du groupe Dionysos. Ainsi, la musique tient une place de choix dans ce livre. Mais Malzieu explique qu’il ne souhaitait pas que la musique écrase le texte et que l’on se laisse dissiper par elle. Il est d’ailleurs conseillé d’écouter et de lire ce livre numérique avec un casque car on y percevrait mieux les subtilités musicales, les murmures et le bruit du vent.

 

Enfin, ce livre est richement illustré par des peintures interactives de Frédéric Perrin. La beauté picturale apporte évidemment une dimension artistique de plus à ce livre multiforme.

 

Ce livre n’est pas un ebook. Il est un véritable objet virtuel artistique. Ce matin, Samuel Petit nous disait qu’il avait une certaine expérience dans l’édition des beaux livres et se qualifiait de bibliophile. On ne peut en douter en découvrant L’homme Volcan. Un effort supplémentaire a également été porté à la fluidité du geste de lire. Le but d’Actialuna est de proposer des livres numériques faciles à utiliser, « avec le moins de technique visible possible ». Mission accomplie : lorsque l’on manie l’Ipad, et que l’on fait le geste de tourner la page, l’animation se met en route puis la page se tourne. Le lecteur n’a pas besoin de cliquer sur divers éléments pour obtenir ce qu’il veut. Il peut expérimenter la lecture sans la moindre gêne et sans se poser de question.

 

L’Homme Volcan, disponible en quatre langues (français, anglais, espagnol et japonais), sera en fin de semaine sur Apple Store.

Petite précision : ce billet n'est évidemment pas sponsorisé !

 

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 15:37

Books est un nouveau journal, que l’on peut à la fois acheter en kiosque et consulter en ligne. L’objectif est simple : traiter de « l’actualité par les livres du monde ». Ce n’est pas un magazine littéraire, mais un magazine qui aborde les différents points d’actualité au travers des différents livres parus dans le monde. C’est Olivier Postel-Vinay, l’ancien rédacteur en chef du Courrier International qui est à l’origine de ce projet. Sur le modèle de ce journal, Books offre une sélection d’articles issus de la presse mondiale.

 

Le magazine est passionnant et très riche parce qu’il aborde les sujets d’actualité par les livres, certes, mais en prenant le parti de trouver des analyses profondes, et qui tranchent avec la doxa nous obligeant à réfléchir et à remettre en cause notre opinion. Dans ce premier numéro, j’ai repéré quelques articles vraiment stimulants, traités en plusieurs pages comme l’entretien de Robert Darnton, le patron des bibliothèques de Harvard, donnant son point de vue sur la volonté de Google de numériser les livres du monde entier ; ou bien cette analyse ethnologique sur les racines de la violence. Selon l’auteur de cet article, les films ou les romans ne nous aideraient pas à comprendre la réalité de la Mafia ou du terrorisme, et enfin une longue analyse sur le mythe Lévi-Strauss.

D’autres rubriques m’ont particulièrement intéressée comme « Francophilies » qui apporte un éclairage sur la réception des livres français à l’étranger, ou encore « Bestsellers »ou « Censure » (qui recense les livres interdits dans le monde).

 

Je vous laisse le consulter et reviens très vite débattre avec vous de Google, la Mafia et bien d’autres sujets !

 

 

 

 
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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 13:45

Sans-titre-1-copie-3.gifCe ne sont pas quelques giboulées et autres tempêtes qui vont me gâcher la fête : celle du Printemps des poètes ! Pendant quinze jours, un peu partout en France, dans les bars, les bibliothèques, les théâtres, les librairies, la poésie est mise à l’honneur. Contrairement à de nombreux pays qui font la part belle à ce genre, en France, nous en lisons peu… Ce festival est donc l’occasion d’aller écouter de la poésie et de rencontrer des poètes.

Il y a quelque temps, j’ai découvert une très belle revue créée et dirigée par Nicolas Cotten : In-fusion, belle non seulement parce que le thème est propice à la contemplation : « la Nature sous toutes ses formes » mais aussi en tant qu’objet. La photo en couverture est onirique et nous plonge immédiatement dans la rêverie, le papier couleur ivoire et la typographie sont très agréables à l’œil comme au toucher… On prend un véritable plaisir à feuilleter cette revue qui a pour vocation de laisser s’exprimer divers auteurs, poètes, philosophes sur le thème de la nature où la poésie domine. J’ai particulièrement apprécié le poème de Matthias Vincelot, « De natura, etc » ainsi que les haïkus de Thierry Cazals accompagnant les photographies de Pierre Ligou. Un texte philosophique m’a également interpellé : « La nature de l’anti-nature ou le naturel comme anti-nature ». A première vue, cela semble compliqué, mais Thibaut Greiss a l’art et la manière d’aborder les textes et la pensée de Nietzsche avec beaucoup de simplicité et de clarté.

Les prochains numéros seront consacrés à l’enfance puis au voyage.

 

 

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3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 20:30

Samedi 17 février, la librairie Le Merle moqueur organise une rencontre avec François Bégaueau, Arno Bertina, Mathieu Larnaudie et quelques autres encore à l’occasion de la parution de l’essai, Devenirs du roman (Naïve), sous la direction d’Emmanuel Adely. Un thème décidément très à la mode. Voici ce qu’on peut lire de ce collectif en 4ème de couverture : « Comment penser le roman contemporain ? De quelle(s) façon(s) la littérature contemporaine investit-elle la représentation du réel ? Quels sont les enjeux de l'écriture fictionnelle aujourd'hui ? Autour du comité éditorial de la revue Inculte, un ensemble d'écrivains esquisse les possibles et les devenirs du roman, évoquant pratique et théorie de cette forme littéraire multiple, en perpétuelle mutation ».  

Ayant manqué le colloque sur le même thème vendredi dernier parce que j’ai pris l’initiative de m’inscrire trop tard, sous aucun prétexte je ne manquerai ce rendez-vous.

Je vous recommande chaudement de venir car Le Merle moqueur est une librairie agréable, dynamique et accueillante. Elle organise très régulièrement des rencontres avec des écrivains plus ou moins connus, des signatures… Les libraires sont également sympathiques, ouverts d’esprit. Et pour ne rien vous cacher, c’est mon repaire !

 

 

Le Merle moqueur se situe au 51 rue de Bagnolet dans le 20ème à Paris (Métro Alexandre Dumas)

La rencontre a lieu samedi 17 février à 19 heures.

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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 23:15

Le numéro 2 du Magazine des livres paraît demain ! Au programme : un entretien exclusif de Maurice G. Dantec. Exclusif et incroyable car l'auteur d'American Black box n'a accepté de se prêter au jeu qu'avec le Monde, le Figaro, le Point et... Le Magazine des livres ! A la Une encore : un long interview de cinq pages de Bernard Weber évoquant son dernier roman Le Papillon des étoiles et son désir d'être mieux compris par certains lecteurs dénigrant ses romans qu'ils jugent fantaisistes ou trop scientifiques. Anna Gavalda est également mise à l'honneur. Différentes enquêtes nous permettent de comprendre où en est le polar français, quel rôle la télévision joue dans la vente des livres ou bien comment évolue le renouveau du roman. Le Magazine offre comme son nom l'indique de nombreuses critiques sur les livres fraîchement parus. Mais, les classiques y ont également leur place : Proust, Nietzche...

Bonne lecture !
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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 15:18

            Jusqu’à présent, je vous ai présenté des textes publiés par les grandes maisons d’édition, Gallimard, Grasset, Le Seuil, etc., parce qu’ils correspondent à la ligne que je veux donner à mon blog : l’actualité. Je concentre donc mon attention sur les romans qui font la Une des magazines et des suppléments. Mais aujourd’hui, je vais déroger à la règle en vous présentant une revue, Diérèse.

            Daniel Martinez préside, depuis sa création en 1998, à cette revue trimestrielle. Celle-ci, sans être thématique laisse une large place à la poésie. En effet, les trois premières parties de la revue sont consacrées à la reproduction de poèmes. La première propose des poèmes, en version originale et en traduction française d’auteurs étrangers célèbres comme Tony Harrison, Garcia Lorca (il s’agit de lettres envoyées au peintre Dali). Une deuxième partie présente des poèmes d’auteurs français connus (du cercle intime des lecteurs de poésie) comme Richard Rognet ou Paul-Louis Rossi. Enfin, une dernière partie est dédiée aux poètes quasi inconnus.

            Néanmoins, Diérèse n’est pas une revue sur la poésie. Ces auteurs déjà cités, et un certain nombres d’autres offrent divers récits, des « libres propos » sur l’écrivain Walser, l’éditeur Nadeau ou les éditions L’Improviste ainsi que des notes de lecture sur des recueils de poèmes essentiellement. Enfin, la revue se clôt sur une lettre poétique du poète Valence Rouzaud, lettre en hommage au poète Gérard de Nerval.

            La revue, très riche en textes variés, en sensibilités diverses, offre également de nombreuses illustrations, en noir et blanc, photos et dessins de Garcia Lorca, reproductions de dessins et de tableaux contemporains : Ariel, François Dilassier, André Mathiau et Pacôme Yerma.

            Cette revue est intéressante, agréable à lire, hélas, elle est très peu médiatisée. En effet, selon Daniel Martinez, seul aux commandes de cette revue, « faire reconnaître cette politique éditoriale n’a pas été sans mal, puisque la responsable du rayon critique d’Aujourd’hui Poème (qui par ailleurs a été publiée dans Diérèse) n’a jamais jugé bon de parler de la revue (…) aujourd’hui encore, les services de presse que je demande à de « grosses revues » comme Action Poétique, Europe, Le Nouveau Recueil…me sont comme à bien d’autres refusés ». Mais ce n’est pas tout, pour boucler cette revue ambitieuse, Daniel Martinez doit travailler énormément. Selon ses dires, il dormirait très peu pour avoir le temps de lire les textes, les mettre en page, les corriger, etc. Il y consacrerait ainsi l’essentiel de son existence car « La poésie est pour moi une passion, rien de plus ou de moins ».

            Demain, je vous ferai part de la lecture d’un poète, Valence Rouzaud, publié également par Daniel Martinez, aux éditions Les Deux-Siciles.

            Très important : les revues littéraires ne fonctionnent que par abonnement : Diérèse publie 4 numéros par an, et coûte 32 euros. Si vous souhaitez vous abonner,  envoyez vos textes ou bien recevoir des renseignements supplémentaires sur la revue, écrivez à Daniel Martinez, 8 avenue Hoche 77330 Ozoir-la-Ferrière.

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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 19:18

                Cette semaine, tous les magazines, un seul sujet fait la Une : les grands moments de l’année 2006. Tous ? Non : Télérama propose un numéro double sur le merveilleux.  Différents articles très variés sur Bartabas (l’auteur du spectacle Zingaro), Tolkien, le créateur de dessins animés Miyazaki, les combats virtuels sur Internet, etc. C’est un très beau numéro montrant les différents aspects du merveilleux, illustré de nombreuses illustrations. Je vous le conseille vivement histoire de rêver en cette fin d’année !

           

            Pour vous, quelle œuvre incarne le mieux le merveilleux ?

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4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 22:48
   Le Magazine Littéraire, l'une de mes références en matière de revues littéraires, fête en ce mois de décembre, ses quarante ans. Son ambition première a toujours été d'être une revue illustrée "qui ne s'adresse pas qu'aux spécialistes". Et c'est le cas. Cette revue propose un dossier complet sur un thème littéraire ou un auteur ainsi que des critiques sur l'actualité littéraire.  On ne s'adresse pas à des spécialistes, certes, mais les enquêtes ainsi que les entretiens avec les auteurs sont rigoureux. L'esprit y est toujours sérieux.
    Dans ce numéro de décembre, les grands écrivains du XXème siècle sont à l'honneur : Jorge Luis Borges, Michel Tournier et Albert Cohen.
   
   De son côté, le magazine Lire offre un palmarès des vingt meilleurs romansde l'année, et devinez qui est désigné le meilleur de l'année ? Bravo, vous avez immédiatement trouvé : Les Bienveillantes ! Vous trouvez aussi qu'on en fait un peu trop ? Pour changer d'avis, lisez l'éditorial de François Busnel qui justifie le choix de Lire ainsi : "Les Bienveillantes ne sont pas l'œuvre littéraire la mieux écrite de l'année, mais c'est le livre le plus troublant, le plus excitant que nous ayons lu depuis très longtemps (et nous sommes, à Lire, une bonne vingtaine à dévorer un livre par jour). J'entends d'autres lecteurs, encore, dire que «ça n'a pas pu se passer ainsi» (...). J'entends, oui. Mais nous sommes hors sujet : Littell n'a pas rédigé un essai sur le Mal, il a écrit un grand roman. Il y a, dans cette fresque ambitieuse, des scènes révoltantes et des dialogues choquants. Ce genre de livre vous dérange? Eh bien, vous pouvez toujours lire le dernier Mary Higgins Clark!" Voilà, débat clos. Littell est bien couronné meilleur auteur de l'année par les rédactions et les grands prix littéraires. Vous n'y échapperez pas !
    Et Lire est heureux de fêter son anniversaire avec Jonathan Littell !
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