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Lalettrine.com

Anne-Sophie Demonchy
Des livres, des films, des expos et bien plus encore...

 

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 16:38

               Comme vous le savez, j’aime beaucoup l’émission de Frédéric Taddéi, Ce soir ou jamais, diffusée en direct sur France 3 du lundi au jeudi en deuxième partie de soirée. Daniel Schneidermann a eu l’excellente idée de recevoir l’animateur dans Arrêt sur images autour du thème : « culture à la télé : séduction obligatoire ? ». Afin d’alimenter le débat, le chroniqueur Philippe Tesson était invité pour commenter l’émission de Taddéï.

Vous connaissez les principe de ASI : on s'arrête sur les images que l'on commente puis on s'intéresse au fond. Donc, Perrine Dutreil a commencé par montrer l’originalité de Ce Soir ou jamais en ce qui concerne sa forme : un public qui n’applaudit pas mais qui discute en buvant un cocktail, des maquilleuses dans leur loge, située au milieu du plateau, préparant les invités, et les transitions musicales entre deux débats. L’animateur explique qu’il a fait le choix, en acceptant la proposition de France 3, de faire une émission culturelle, différente des autres, en particulier sans chroniqueurs, car selon lui, les véritables chroniqueurs sont les invités qu’il reçoit.

            Est diffusé ensuite un extrait de la première émission où Jacques Lanzmann et Jorge Semprun débattent autour du roman de Jonathan Littell. Schneidermann s’étonne que le présentateur plante ses deux invités de renom au milieu de leur conversation en leur suggérant « de continuer ». Mais Taddéï se défend : les invités sont avertis qu’il s’agit d’un direct, le temps étant limité, dès que le pianiste commence à jouer, il faut conclure. Or, les deux intellectuels ne semblant vouloir s’interrompre, l’animateur les quitte en leur laissant la possibilité de poursuivre.

            Dans Ce Soir ou jamais, il est question de culture au sens large : les jeux vidéos, les SMS, les séries télé, etc., car selon l’animateur, ces supports influencent beaucoup plus, actuellement, qu’un film. Tesson s’emporte et demande alors pourquoi cette émission se dit "culturelle". Il est évident qu’il y a un problème entre Tesson et Taddéï de vision de la culture et de génération. Pour ce dernier, est culturel ce qui permet de nous comprendre nous-mêmes.

            Néanmoins, l’émission, malgré sa bonne volonté, a une audience faible. Mais Taddéï ne veut pas connaître les chiffres, et en a fait la demande auprès de sa direction. Il ne se fixe pas d’objectif sur ce point. Or, ce problème d’audimat peut poser cependant celui de la présence des invités. En effet, le concept de l’émission est de ne pas faire de promo. Quand des auteurs, réalisateurs acceptent de venir sur le plateau, c’est pour discuter autour d’un thème précis. Parfois, les invités ne sont pas satisfaits car ils ne vendent pas ouvertement leur produit. Ce fut le cas avec Jacques Attali, présent pour répondre à la question : « années 80, paradis ou cauchemar ? » et qui a refusé de jouer le jeu en exprimant son profond ennui. Pour Schneidermann, « C’est ce qu’on appelle un moment de malaise à la télé ». David Abiker, chroniqueur d’ASI, vient au secours de Taddéï en démontrant que cette séquence est au contraire extraordinaire car ces moments de tension, d’imprévus ont quasi disparu de la télévision. Et c'est ce qui fait le charme de Ce soir ou jamais.

            L’émission se conclut en mettant d’accord Taddéï et Tesson sur le fait que Ce soir ou jamais est avant tout un talk show, laissant la part belle aux invités.

           

            Deux excellentes émissions (Ce soir ou jamais, Arrêt sur images) pour le prix d’une : j’ai bien fait d’allumer mon poste de télé dimanche midi !

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14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 13:44
        Le prix Interallié vient d'être attribué à Michel Schneider pour Marilyn, dernières séances (Grasset). Voilà, une autre très grande maison qui n'avait pas été encore couronnée cette année. C'est fait !
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13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 22:33

        Le Prix Goncourt des lycéens a récompensé Lénora Miano pour son roman Contour du jour qui vient (Plon).

          Treize romans étaient en lice, les mêmes que ceux du Goncourt moins Lignes de Faille car les lycéens avaient déjà couronné l'un des romans de Nancy Huston, Instrument des ténèbres.

        Cinquante sept lycées ont participé à ce concours créé en 1988, organisé par le Ministère de l'Education et la Fnac. Ils ont eu deux mois pour lire les oeuvres, les étudier et certains ont eu la chance de rencontrer les auteurs.

          Vous savez ce que je pense des prix des lycéens. Et vous ?

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8 novembre 2006 3 08 /11 /novembre /2006 17:24
        Le 15ème Prix Renaudot des lycéens a récompensé hier Morgan Sportès pour son roman Maos, publié chez Grasset. Voilà... toutes les grandes maisons auront été récompensées... L'avantage de ce prix néanmoins est de permettre à de jeunes lycéens de seconde (15 ans) de lire des romans contemporains...

    Ce prix, à l'instar du prix Goncourt des lyceéns, a été créé en janvier 2002 grâce à l'Association des Amis de Théophraste Renaudot. Ce sont les lycéens loundanais (dans la Vienne) qui participent à ce concourset lisent les romans sélectionnés par leurs aînés du prix Renaudot.


    Le choix des lycéens est parfois étonnant: en 2004, ils ont couronné Noëlle Châtelet  pour La Dernière leçon, récit racontant les derniers moments de la narratrice avec sa mère en fin de vie.
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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 13:33

    Voilà... le verdict vient de tomber : Jonathan Littell, qui a déjà reçu le Grand Prix de l'Académie vient à présent de recevoir le Goncourt, à 7 voix contre 3, pour Les Bienveillantes.

 

 


        De son côté, Alain Mabanckou a reçu le prix Renaudot pour son roman Mémoires d'un porc-épic.


        Pas de surprise encore cette année... certains, comme Schneider (qui a manqué d'une voix le Renaudot) ou François Vallejo dont on a souvent évoqué son roman Ouest, ont dû être déçus... Enfin, quel est l'intérêt d'attribuer deux prix à un même auteur ?

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2 novembre 2006 4 02 /11 /novembre /2006 17:35

     Hier, le romancier américain William Styron est mort d’une pneumonie à Martha's Vineyard, dans l'état du  Massachusetts. Il avait 82 ans.

     En 1968, grâce à son roman, Confessions de Nat Turner, racontant l’histoire d’un esclave noir en plein cœur de la Guerre civile en Virginie, il obtient le prix Pulitzer en 1968. C’est Le Choix de Sophie qui fut son plus gros succès. Il s’agit d’une histoire d’amour entre deux jeunes gens dont la femme demeure traumatisée par son expérience des camps de la mort. Meryl Streep, en 1982, incarna le rôle de Sophie. Styron est l’auteur également d’une autobiographie, Face aux ténèbres (1990) dans laquelle il raconte sa dépression après avoir décidé de cesser de boire.

     L’évocation de la mort de cet auteur américain est l’occasion de relire ce très beau roman qu’est Le Choix de Sophie.

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30 octobre 2006 1 30 /10 /octobre /2006 14:01

                                              Norman  Manea


  Sorj Chalandon est lauréat du Prix Médicis pour son roman Une Promesse publié chez Grasset.


 

    C'est l'écrivain roumain Norman Manea qui a reçu le Prix Médicis étranger pour Le retour du hooligan: une vie publié au Seuil.



     Enfin, le Prix Médicis essais a été attribué à Jean-Bertrand Pontalis pour Frère du précédent (Gallimard).


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30 octobre 2006 1 30 /10 /octobre /2006 13:54



    Le Prix Femina 2006 étranger a été attribué à l'écrivaine irlandaise Nuala O'Faolain pour L'histoire de Chicago May, publié chez Sabine Wespieser.

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30 octobre 2006 1 30 /10 /octobre /2006 12:52
        Le Prix Fémina vient d'être attribué, sans grande surprise, à Nancy Huston pour son roman Lignes de faille publié chez Actes Sud.
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27 octobre 2006 5 27 /10 /octobre /2006 18:38

    Jeudi j’ai écouté avec beaucoup d’intérêt l’émission de France Culture « Tout arrive » sur les politiques du livre. L’invité était Benoît Yvert, directeur du Livre et de la Lecture au Ministère de la Culture.

            L’entretien fut vraiment intéressant. Dans un premier temps, Benoît Yvert a retracé sa carrière : d’abord libraire, il rencontra notamment Dominique de Villepin qui cherchait un livre sur la Première République. Il collabora alors avec celui-ci à l’Institut de France et rédigea un dictionnaire des Affaires étrangères. Enfin, en août 2005, il fut promu directeur du Livre et de la Lecture par le Conseil des Ministres.

            Dans une seconde partie, B. Yver est entré dans le vif du sujet : la Bibliothèque Nationale de France a un grand projet européen, numériser, légalement, les livres afin de contrer Google qui a annoncé en 2004, dans le cadre du projet Google Print, qu’il allait numériser plus de 15 millions de volumes provenant des bibliothèques des universités de Harvard, de Stanford, du Michigan, d’Oxford, ainsi que de la Bibliothèque publique de New York. L’objectif de la BNF est de mener une politique du livre en étroite concertation avec les éditeurs.

            B. Yver est lucide, parfaitement conscient que le numérique va affecter l’économie du livre, au même titre que le cinéma ou la musique. Selon lui, les readers ont beaucoup évolué et offrent un meilleur confort de lecture que les précédents. Il ne veut pas se laisser déborder par les événements et veut donc anticiper les avancées technologiques.

            Néanmoins la numérisation des livres va poser également des problèmes économiques. B. Yver souhaite labelliser les librairies indépendantes, affaiblies également par la vente de livres par serveur. Malgré tous ces changements, il ne veut remettre en question la loi Lang (de 1981) sur le prix unique du livre.

            Cette émission fut vraiment intéressante car elle présentait un homme conscient des évolutions du monde actuel, capable d’entreprendre une politique réaliste sur les nouvelles technologies.

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