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Lalettrine.com

Anne-Sophie Demonchy
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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 17:40

le-regard-de-crocodile.jpgJe n’ai trouvé aucune trace du récit très personnel de Caroline Sers sur Internet, Le Regard de crocodile (éditions Buchet-Chastel), ce qui m’étonne plus ou moins. Nous avons beaucoup entendu parler du roman de Marie Darrieusecq, Tom est mort et de la polémique qui s’en était suivie avec Camille Laurrens. Celle-ci accusait la première d’avoir plagiée son récit Philippe et surtout de ne pas avoir vécu la mort d’un enfant. Si je reviens sur cette affaire c’est que Caroline Sers évoque la mort de son petit garçon, Thomas, à l’âge de huit mois.

 

Je suis donc surprise que personne n’ait eu l’idée ou le désir de lire ce récit mais peut-être que si quelqu’un l’a fait, il n’ait su qu’en dire. Parce que c’est un récit très personnel. Parce que c’est éprouvant. Parce que ça fait mal.

 

Caroline Sers raconte les huit mois de la vie de son petit garçon à l’hôpital, les soins qu’il a subis, les souffrances qu’elle et son conjoint ont enduré, la maladresse du personnel soignant et des bénévoles, les incompréhensions entre les parents et les autres…

 

J’ai été très sensible à ce récit qui décrit assez précisément le quotidien de ces parents qui ont l’espoir de sauver leur enfant atteint de malformation. Mais c’est une épreuve parce que l’on ne peut s’empêcher de se mettre à la place de ces parents.

 

Je me suis pris la réalité en pleine figure, et plus précisément, une vraie claque, parce qu’il n’y a pas le filtre de la fiction pour faire écran et me protéger. Certainement ce récit a été une thérapie pour Caroline Sers, une nécessité. Mais, le lecteur a-t-il envie de partager ce chagrin ? A vous de voir…

 

Mise à jour :

Ayant programmé ce billet, pour cause de vacances, je découvre à l'instant que Caroline Sers a été invitée à Web tv culture, émission dans laquelle elle expliqueson rapport à la lecture et à l'écriture, et surtout les raisons qui l'ont poussé à écrire ce texte intime. Pour visionner l'émission, cliquez ici !

 

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commentaires

S
<br /> je viens de le lire. Cette histoire colle à la mienne où j'ai cru 100 fois perdre mon enfant. J'ai eu la chance d'une fin plus heureuse puisque mon fils a 30 ans aujourd'hui.<br /> <br /> <br /> Mais je me suis bien reconnu dans l'ambiance de l'hopital, son incompréhension, l'isolement que resent étant mère face aux médecins et au personnel. Moi aussi j'ai appris à être "chiante" pour le<br /> bien de mon enfant.<br /> <br /> <br /> Jai peu après toute ses années me replonger dans ce douloureux passé sans que les émotions me "plombent".<br /> <br /> <br /> Bravo à Caroline pour ce témoignage tout en douceur où l'on retiendra surtout l'amour inconditionnel des parents pour leur enfant, et le bonheur que vous donne chaque enfant quelque soit la durée<br /> de sa vie. Il laisse une trace indélibile en vous, une trace de bonheur partagé. <br />
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L
<br /> je ne lirai pas c ee ivre, mais je le mets dans un coin de ma mémoire. Je sais que c'est important pour l'auteure de l'avoir écrit et je la comprends.<br /> <br /> <br /> Mais je pense aussi qu'on retrouvera dans ses prochains romans cette mort sublimée et ces romans là je les lirai .<br /> La souffrance à l'état brute je l'ai vécue et je ne veux pas la lire , j'ai besoin d'une médiation entre moi et la souffarnce. par exemple la création littéraire<br /> <br /> <br /> Luocine<br />
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G
<br /> C'est vrai, je n'ai pas entnedu parler de ce livre..Pourtant les livres qui parlent du deuil sont nombreux et certains sont bien servis par les médias..J'essaierai de le trouver<br />
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