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Lalettrine.com

Anne-Sophie Demonchy
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6 décembre 2008 6 06 /12 /décembre /2008 17:09

Ecouter une chanson de Thomas Fersen, c’est retomber en enfance, voyager au pays d’Alice au Merveille, dialoguer avec des animaux, participer au mariage d’une chauve-souris et d’un parapluie… C’est s’enthousiasmer des petits riens du quotidien, rire des malheurs du lion, profiter des plaisirs de la chair comme de la bouche. Mais voir Thomas Fersen, est un bonheur indicible… L’homme, au physique gracile et élégant, enchante à chacun de ses spectacles. La semaine dernière, il était aux Folies Bergères à Paris.

Dans la salle, des gens de tous les âges : des jeunes, des vieux et surtout des enfants. J’aime cette ambiance familiale, où l’artiste refuse le cloisonnement mais invite toutes les générations dans son monde déjanté.

Le rideau se lève : Thomas Fersen apparaît, en robe et en chapeau haut de forme, comme sur la pochette de son dernier album Trois petits tours. La valise est à l’honneur et sa valise à lui, s’appelle Germaine. Elle a tant de personnalité, nous avoue-t-il, qu’il a voulu lui consacrer une chanson.


Dans son univers décalé, les chansons s’interprètent, forcément, au ukulélé ! Les sons électro, folk et country voire reggae se marient avec subtilité et bonheur. On pourrait croire que l’ensemble est particulier, mais il ne fait pas se fier à ses a priori car les chansons de Thomas Fersen sont mélodieuses et poétiques.


Enfants comme parents reprennent d’ailleurs en chœur la ritournelle, relancent le chanteur qui aime jouer avec le public. Il y a quelques années, lorsqu’il était en tournée pour son album 4 (concert que j’ai vu dans trois salles différentes de la région parisienne. Quand on aime…), on lui a donné la réplique pour sa chanson « Dugenou ». Le public joue le jeu parce que le chanteur est toujours dans la dérision et l’humour. S’il prend les mots et la musique au sérieux, lui, ne se prend jamais au sérieux. Avec son air de pince-sans-rire, Thomas Fersen ponctue son spectacle de récits sur ses petits tracas du quotidien (le passage à la douane, un bleu au mollet…) qui amusent et font sourire. Ses plaisanteries comme ses textes sont à la fois légers et subtiles. Son univers se distingue par le comique de situation et les jeux de mots.


En le voyant ainsi jouer du ukulélé en l’honneur de Germaine, on est loin de s’imaginer qu’autrefois Thomas Fersen faisait partie d’un groupe punk…

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