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Lalettrine.com

Anne-Sophie Demonchy
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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 08:10

Mathieu Belezi pour C’était notre terre ! Et si ce n’est pas le Goncourt, sera le Medicis voire le Femina, car contrairement à Régis Jauffret et son Lacrimosa annoncé comme le grand favori de la rentrée, Mathieu Belezi fait sa place de façon discrète et se retrouve pourtant en lice dans les trois grands prix… Vous savez ce que je pense de prix ? Une occasion pour les jurés de se faire un bon gueleton entre gens de bonne compagnie et de récompenser, à tour de rôle, les maisons d’édition prestigieuses.

Vous remarquerez d’ailleurs que dans la sélection du Goncourt de cette année, 5 auteurs sont en lice. Je ne remets pas en cause la qualité de leur texte, il ne s’agit pas de cela mais d’un simple constat : la maison Gallimard représente un tiers des livres présentés. Ca lui donne donc une bonne chance de l’emporter même si cela paraît peu crédible étant donné qu’elle a obtenu le Goncourt il y a deux ans… De même, Grasset a trois auteurs en lice…

Le constat est le même avec les autres prix… Les mêmes auteurs sont inscrits sur toutes les lices. Quoique… On avait annoncé Tristan Garcia comme le jeune auteur prometteur : il ne figure pas sur la liste du Goncourt ni sur celle du Femina. On le retrouve néanmoins sur les listes du Flore et du Medicis…

Quant à Régis Jauffret… il ne figure sur aucune liste… Après le battage médiatique sur le livre, on peut s’étonner. Comme quoi, parfois, les prix littéraires peuvent réserver des surprises. Néanmoins, on leur saurait gré de ne pas récidiver les « surprises » de 2007 en attribuant les prix à des romans (hum…) qui ne sont pas en lice. Souvenez-vous d’Amélie Nothomb qui a reçu le Flore et de Pennac le Renaudot.

Tout cela n’est finalement pas très important si l’on considère que ce n’est qu’un jeu entre amis où nous ne sommes pas convié. Il n’y a rien à comprendre, pas vraiment de règles à assimiler : les grands éditeurs se partagent la grosse part du gâteau et si une année, certains en sont privés, ils auront double part l’année suivante. Quant aux autres, ils observent, envieux.

 

Ce considérations n’entache pas mon enthousiasme et je ne vous recommanderai jamais assez de lire C’était notre terre, car primé ou non ce livre est mon coup de cœur de la rentrée 2008.

 

C'était notre terre, Mathieu Belezi, Albin Michel, 475 p., 22 €



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commentaires

B
Dans le roman "c'était notre terre" ( Quoique l'Algérie n'a jamas été la terre des français), il y a un personnage un peu loin de la réalité historique : la domestique Kabyle. Comme je suis kabyle, je connais assez bien l'histoire de ma région : je peux dire ici un mot :l es femmes kabyles n'ont jamais été les domestiques des des colons! Je comprends l'auteur , comme c'est à la mode, il veut faire son Faulkner
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S
Bonne fin de semaine Anne-Sophie,Et si tous les prix de la meilleure oeuvre cette année on les décernait à la tristesse de l'été 2008! 2009, si le ciel se porte garant de mon travail, contre tout attente c'est un inconnu qui va gagner le prestigieux prix Goncourt... Ce n'est pas de l'humour noir, c'est juste une envie bizarre, celle de se dire qu'au fond toutes les lumières nous lassent. Bonne chance aux bons et aux moins bons écrivains.
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J
Dois-je comprendre que marie-sophie n'aimerait les prix decernés aux auteurs que s'ils correspondent à son propre avis ? J'espère que non, parce qu'alors, quid des bouquins dont on dit le plus grand bien parce qu'on est sûr qu'ils ont une grande chance d'être primés ? Que fait-on des autres, les armées des sans-grades qui font manger toute la profession y compris celle de critique ?Pourquoi ne réservez-vous pas, dans votre site, par ailleurs très intéressant, une place aux auteurs de talent qui ont du mal à se faire éditer, c'est-à-dire 96 % de ceux qui passent 10 heures quotidiennnes à essayer de prouver qu'ils savent aussi écrire ?jE ne demande pas forcément une crititque, non, certaines fois, le simple fait de nommer un titre et son auteur peuvent faire sauter quelques verrous.Qu'en pensez-vous ?calinfrissonover-blog.com
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P
salut, j'écris du slam et des nouvelles, je peins et dessine aussi et je suis toute nouvelle sur overblog alors je passe te faire un petit coucou et te dis à bientot, bon week end
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B
Puisqu’il est désormais clair qu’on se fiche totalement des qualités de l’œuvre pour attribuer un prix, je ne vois pas pourquoi on ne procéderait pas à un tirage au sort (sous contrôle d’un huissier payé par une source indépendante ! ! ) pour désigner les livres primés, les films produits ou aidés, et les palmarès des festivals et autres œuvres de grand public. <br /> J’ai trouvé, dans un très très vieux dictionnaire un mot désuet de nos jours : le talent. Il parait que sa traduction en anglais est : bankable. Ça expliquerait pas mal de choses…<br /> D.B. alias Le Sycophante.
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