Albertini, l’enquêteur, se trouve un peu par hasard, dans un village perdu au milieu de nulle part, où la tête d’une morte a été tranchée et remplacée par celle d’un autre cadavre : le tueur a voulu mettre en scène un enterrement qui horrifie les villageois. Tous ont l’impression d’habiter un lieu maudit, gouverné par un être violent et malveillant : le père Carsov. C’est le corps de son épouse qui a été profané. Vengeance ou folie ? Carsov est autoritaire, inique, violent. Il a renié ses deux enfants : Livia et Aurèle. Sa fille, d’un caractère fort, a déclaré la guerre contre lui tandis qu’Aurèle est un garçon très fragile, une sorte de doux dingue, qui a préféré se réfugier dans un monde imaginaire plutôt que d’affronter la réalité. Lui aussi serait capable de faire un geste inconsidéré, juste par inconscience.
Mais il y a encore de nombreux suspects qui habitent ce village mystérieux et menaçant, et de nouveaux crimes abominables s’enchaînent inéluctablement. De toutes parts, transpire une odeur morbide où la mort est partout… Chacun la sent rôder, s’approcher irrémédiablement.
Les personnages possèdent tous une psychologie complexe et minutieusement décrite dans un style soutenu. A l’ombre des humains est un très bon roman que l’on classe traditionnellement parmi les thrillers mais qui a l’ambition de rendre compte d’un microcosme particulièrement angoissant et indéniablement humain.
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